Alors comment cibler une clientèle particulière afin qu'ils interagissent avec une stimulation publicitaire? La solution est très simple et logique: il faut que les gens ne se sentent pas forcés dans une pub, alors qu'ils le sont en fait. La clé du succès d'une publicité n'est pas le nombre de gens qui voient une pub, mais plutôt combien de temps ils passent à s'engager avec celle-ci nous indique le président de Lotame, Andy Monfried.
La compagnie recueille via un témoin (cookie) l'âge de la personne, son sexe et son code postal à partir des données de réseaux sociaux tels que Facebook, en prenant soin de ne pas prendre d'informations personnelles permettant d'identifier la personne. Ce témoin enregistre le comportement des usagers, comment ils écrivent, bloguent, affichent des photos, vidéos, bref leur interaction sur les réseaux sociaux. À partir de ces comportements identifiées, Lotame aide les annonceurs à identifier les "influenceurs", les gens qui affectent les habitudes d'achats d'autres consommateurs. On utilise la boucle virale des réseaux pour générer un "buzz" autour d'un produit ou d'une publicité. Dans le vidé suivant, Andy Manfried nous explique ici comment il voit l'utilisation du web pour la publicité.
La compagnie peut donc, par exemple, vendre à un annonceur qui veut promouvoir un film "de filles", non pas une liste de femmes en général, mais plutôt 1 million de femmes américaines âgées en 14 et 24 ans, qui ont uplaodé, partagé ou commenté du contenu de divertissement dans les dernières 24 heures! C'est vraiment fort comme ciblage, avouez!
Alors voilà comment cette compagnie en forte expansion est capable de tirer son épingle du jeu.