jeudi 22 octobre 2009

Lotame ou la pub web 3.0



Mort à la bannière web!  Qui d'entre-vous n'est pas exaspéré de cette forme visuellement polluante de publicité sur le web?  La compagnie américaine Lotame est en train de révolutionner le monde récent de la pub en ligne.

Alors comment cibler une clientèle particulière afin qu'ils interagissent avec une stimulation publicitaire?  La solution est très simple et logique:  il faut que les gens ne se sentent pas forcés dans une pub, alors qu'ils le sont en fait.  La clé  du succès d'une publicité n'est pas le nombre de gens qui voient une pub, mais plutôt combien de temps ils passent à s'engager avec celle-ci nous indique le président de Lotame, Andy Monfried.

La compagnie recueille via un témoin (cookie) l'âge de la personne, son sexe et son code postal à partir des données de réseaux sociaux tels que Facebook, en prenant soin de ne pas prendre d'informations personnelles permettant d'identifier la personne.  Ce témoin enregistre le comportement des usagers, comment ils écrivent, bloguent, affichent des photos, vidéos, bref leur interaction sur les réseaux sociaux.  À partir de ces comportements identifiées, Lotame aide les annonceurs à identifier les "influenceurs", les gens qui affectent les habitudes d'achats d'autres consommateurs.  On utilise la boucle virale des réseaux pour générer un "buzz" autour d'un produit ou d'une publicité. Dans le vidé suivant, Andy Manfried nous explique ici comment il voit l'utilisation du web pour la publicité.



La compagnie peut donc, par exemple, vendre à un annonceur qui veut promouvoir un film "de filles", non pas une liste de femmes en général, mais plutôt 1 million de femmes américaines âgées en 14 et 24 ans, qui ont uplaodé, partagé ou commenté du contenu de divertissement dans les dernières 24 heures!  C'est vraiment fort comme ciblage, avouez!

Alors voilà comment cette compagnie en forte expansion est capable de tirer son épingle du jeu.

mercredi 21 octobre 2009

Bienvenue en Inde Mickey!

Le temps est venu pour moi, chers lecteurs, de vous entretenir d’un dernier passionnant sujet. Et vers quel pays ai-je décidé de m’envoler cette semaine me questionnerez-vous (si bien sûr le titre vous a échappé)? Allons-y pour l’exotisme du pays du Slumdog Millionnaire, l’Inde. Sans discuter du récipiendaire du meilleur film, je resterai toutefois dans le magnifique et dynamique monde des arts. À l’affiche cette semaine, Disney India!

Débutons par les faits. L’Inde est actuellement l’un des marchés connaissant la croissance la plus fulgurante. (L’acronyme BRIC vous rappelle-t-il quelque chose?) 300 millions d’Indiens sont des enfants âgés de moins de 14 ans. Marché plus qu’alléchant pour Disney, il va s’en dire. Il importe aussi de savoir que l’empire de Mickey Mouse avait déjà tenté, sans grand succès, de faire son entrée en Inde en 1993. En 2004, Disney tentait de nouveau sa chance. 5 ans plus tard, le géant américain talonne de près son plus proche rival, le #1 Turner. Au cœur de ce succès, une stratégie bien simple : la glocalisation, transférer une marque mondiale à la sauce locale. Dhoom Machaao Dhoom, Vicky Aur Vetaal et Mast Hai Life sont autant d’émissions à la Hannah Montana, mais créées uniquement pour le marché indien. Mais quel est le lien avec le commerce électronique? J’y arrive.

En plus de mettre des efforts sur les chaînes de télévision, Disney India a employé d’autres plateformes dont Internet (http://www.disney.in) et la mobilité. Déjà, la majorité des entreprises de mobilité au pays offrent le contenu de Disney à leurs abonnés. Nous retrouvons donc sur le site web et à distance du contenu exclusif : jeux, making-of et communautés virtuelles pour ne nommer que ceux-là. Prenons deux exemples bien précis pour illustrer mon propos, un pour vous, lecteurs du sexe opposé et l’autre pour mes fidèles lectrices : Power Rangers et High School Musical. Je vous entends crier, oui il s’agit des versions originales, mais sachez qu’elles ont très bien faits en Inde. Par ailleurs, ce sont les seuls exemples documentés que j’ai trouvés. Le jeu Power Rangers, lancé en avril 2006, a été téléchargé plus de 500 000 fois pour des prix variant entre 1$ et 10$. La folie High School Musical a aussi atteint l’Inde où Disney y a mis en ligne un espace exclusif sur son site web. Les membres du club HSM peuvent ainsi accéder à des scènes cachées et des entrevues avec les personnages. Le site suscite toujours un réel engouement chez le jeune auditoire indien.

L’aventure de Disney en Inde, après une première tentative infructueuse, semble maintenant porter ses fruits. La réalisation du plan à long terme de faire de la franchise la marque familiale la plus profitable et la plus admirée du pays semble être plus que probable. À retenir du cas Disney : diversifier ses plateformes de diffusion (ne jamais sous-estimer l’impact du web) et s’adapter à la culture locale.

Ce post conclut ma brève aventure dans le merveilleux et (un peu) complexe univers des blogues. J’y reviendrai très certainement un jour. D’ici là, chers lecteurs, séchez vos larmes (de crocodile) et régalez-vous de ces dernières images. Merci d’avoir été fidèles au poste ces 5 dernières semaines. Vos encouragements nous ont permis de hausser nos efforts d’un cran pour vous offrir du contenu d’intérêt, de qualité et, nous devons l’admettre, de divertissement!


Liens d’intérêt :


http://sify.com/finance/fullstory.php?a=jf1qzyhbhgh&title=Disney_s_India_Walt_z&tag=Business_Today

http://www.businessworld.in/index.php/Media-Entertainment/Disneys-Eyes-On-India.html


http://www.business-standard.com/india/news/channels-air-children%5Cs-specials-to-add-spark/373303/


http://www.disney.in

lundi 19 octobre 2009

Les Françaises sont-elles satisfaites de leur sexualité ?


Cette semaine, devinez de quoi je vais vous parler? Ce n’est pas tout à fait de sexe, comme le laisse présumer le titre de mon article, mais plutôt d’un site web français en lien avec un thème d’actualité en ces temps de grippe A-H1N1: la santé. Plus particulièrement, je vais vous présenter le site http://www.e-sante.fr/ , où on peut toutefois trouver la réponse à la question à savoir si les françaises sont satisfaites de leur sexualité ;)

Vetshopaustralia et sa récompense



Cette semaine, je vous présente le site gagnant du prix Amber pour l’entreprise de ventes aux détails en ligne de l’association australienne de l’industrie des médias interactifs (www.aimia.com.au). En d'autres mots, il s’agit de la récompense pour le site offrant les meilleurs services en ligne selon les clients du e-commerce en Australie. Bref, le site est www.vetshopaustralia.com et comme vous l’avez deviné, il s’agit d’une entreprise qui vend des produits vétérinaires reliés à la santé des animaux.

mercredi 14 octobre 2009

Des ballons pour l'accès internet en Afrique


Cette semaine, je vous présente une innovation qui va sans doute révolutionner le marché de l’accès Internet en Afrique. L’idée provient d’un consortium nommé Spaceloon (http://spaceloon.com) qui a décidé d’obtenir les droits sur l’utilisation de ballons météorologiques pour rejoindre les régions isolées. L’idée consiste à envoyer des ballons météorologiques rempli d’hydrogène à une altitude variant entre 80,000 et 100,000 pieds, auxquels est attaché un système de télécommunication nommé SkySite®  qui permettra de transmettre l’information à une base terrestre.

Université 2.0

Mon sujet cette semaine traite d'une révolution en devenir... l'université en ligne!

L'éducation 2.0 commence à émerger lentement mais sûrement sur le web, avec des vidéos et des podcast disponibles sur Youtube Edu et i Tunes U.  Les universités, qui ont la mainmise sur les études supérieures, ne sont pas encore très ouvertes à l'idée de partager leur savoir à distance et avec n'importe qui et ça reste que c'est une vache à lait:  aux États-Unis, décrocher un diplôme du prestigieux MIT coûte au bas mot 190 000$!

Par chance, il y a des exceptions, notament la Harvard Business School qui diffuse des entrevues et du contenu magistral sur Youtube.



Et il y a l'avènement des "edupunks" qui commencent à diffuser sur le web du savoir de haut niveau.  Ces rebelles sont des entrepreneurs, des professeurs et des étudiants qui veulent voir les universités évoluer.  David Wiley,  un professeur de la Brigham Young University avance même que si les insititutions ne s'adaptent pas au monde qui évolue autour d'eux, qu'elles seront caduques en 2020!  Le but des edupunks est simplement d'utiliser le potentiel des technologies actuelles, notament les logiciels "open source", pour diminuer les coûts et rendre l'éducation plus accessible à tous. 

Bien sûr, apprendre à distance n'est pas fait pour tout le monde. La solution est déjà en ligne!  Peer2Peer University offre une structure d'enseignement similaire à ce qui est offert dans une vraie université, avec 7 cours complets.  Le site est structuré par des bénévoles, basé sur le concept de communauté "Facebook" où les gens partagent et s'entraident. Un seul bémol, bien que tout cela soit gratuit, il n'y a aucun crédit ou diplôme accordés, donc ne s'adresse qu'aux gens qui veulent enrichir leur développement personnel.  Par contre, les cours sont tous montés de façon professionnelles et sont subventionnés par divers organismes, dont la Hewlett Foundation, et parrainés par la University of California at Irvine.

La réalité de pouvoir obtenir un certificat en suivant un cours de robotique à Carnegie Mellon, d'algèbre linéaire à MIT et de droit à Stanford est-elle à nos portes?  Seul le temps nous le dira, mais avouez que la perspective est alléchante!

Où sont les toilettes?


Bonjour à tous! Cette semaine, j’ai choisi de vous parler de…toilettes! Et oui, comme le thème de la semaine était de vous présenter une « innovation » en matière de e-commerce, j’ai déniché un article traitant d’un nouveau service pour iPhone appelé «Où sont les toilettes?».


Cette application a été lancée par une société française spécialisée dans les applications en ligne, qui a eu l'idée de créer un service pour iPhone, après avoir cherché en vain des toilettes gratuites lors d'un voyage en Italie.

Il s’agit donc d’une première base mondiale de toilettes publiques qui permet de situer, grâce au GPS, les lieux d'aisance les plus proches, où que l'on se trouve sur la planète. L'application calcule même l'itinéraire le plus court pour y parvenir! (pratique pour les urgences…)

Lancée début mai, avec une base de données de quelque 700 toilettes, cette application, dont le téléchargement est gratuit, référence désormais au-delà de 60 000 toilettes grâce à la contribution des adeptes de l'iPhone.

jeudi 8 octobre 2009

L'avenir du code barres traditionnel, version japonaise.

Début des années 2000, Japon, une véritable révolution fait son apparition sur le marché de la téléphonie cellulaire, les codes barres. 9 ans plus tard, l’Amérique du Nord voit poindre peu à peu cette technologie. Mais qu’est-ce que le code barres adapté à la mobilité ? Est-ce en tout point exact à ce que nous avons l’habitude d’observer sous notre boîte de céréales ? Permettez-moi, chers lecteurs, de vous faire la démonstration de cette innovation dans le monde dynamique du e-commerce.


Les codes barres 2D, tel est leur nom, sont apparus à l’aube des années 2000 au Japon. Les compagnies de téléphonie cellulaire, avides d’exploiter au maximum la plateforme web, travaillèrent avec les agences de publicité et les fabricants de téléphone pour développer des portables équipés de caméras et de logiciels pouvant décoder des codes barres. Les publicitaires y trouvaient leur compte et les compagnies de cellulaire allaient lancer une nouvelle vague sur le marché. Les codes 2D se trouvèrent apposés partout : affiches, t-shirt, magazines et même œuvres d’art. Les publicistes japonais ont même poussé l’audace jusqu’à produire un magazine composé entièrement de codes. La vie du magazine fut toutefois de courte durée. Quoiqu’il en soit, la publicité prenait au Japon une toute autre allure.

Dans sa forme la plus simple, le code barres 2D consiste en une matrice formée de petits carreaux, de points et/ou de formes géométriques, il diffère ainsi du code barres traditionnel. Le téléphone cellulaire, au moyen de la caméra, capture le code et un logiciel convertit celui-ci en information. Plus souvent, cette dernière consiste en une adresse web, elle peut toutefois prendre la forme de coupons, de numéros ou de textes. Plus le code est gros, plus la quantité d’information emmagasinée est grande, pouvant du coup atteindre des milliers de caractères. Le code QR est le principal format employé pour produire les codes et le standard au Japon. Aucun brevet ne lui étant attribué, son emploi est gratuit et très accessible pour les entreprises désirant emprunter cette voie.




Il est relativement simple de créer son propre code barres 2D. Votre humble serviteur en a fait l’expérience et vous invite à tenter de déchiffrer son message. Prenez note que plusieurs logiciels de détection sont disponibles gratuitement sur le web. Nous n’avons qu’à penser à Scanbuy et QuickMark, ce dernier offrant plusieurs logiciels gratuits.

Une étude récente a démontré qu’environ 50 millions de Japonais ont, au moins à une occasion, employer les tagues. Nous sommes loin de la percée récente de la technologie aux États-Unis et en Europe. Mentionnons toutefois que le tague 2D a fait son apparition chez nos voisins du Sud, Sports Illustrated faisant office de chef de file.

Depuis toujours les Japonais semblent dépasser largement les frontières des innovations technologiques. Rappelons-nous l’époque où les textos semblaient inusités. En 2009, on estime qu’un trillion de messages textes seront envoyés. Sans doute, verrons-nous la même chose avec les tagues 2D dans un avenir rapproché.

Liens d’intérêt :
http://db.tidbits.com/article/10616
http://www.economist.com/sciencetechnology/displayStory.cfm?story_id=14257721


Around the e-world: utilisation et développement du e-commerce mondial