Début des années 2000, Japon, une véritable révolution fait son apparition sur le marché de la téléphonie cellulaire, les codes barres. 9 ans plus tard, l’Amérique du Nord voit poindre peu à peu cette technologie. Mais qu’est-ce que le code barres adapté à la mobilité ? Est-ce en tout point exact à ce que nous avons l’habitude d’observer sous notre boîte de céréales ? Permettez-moi, chers lecteurs, de vous faire la démonstration de cette innovation dans le monde dynamique du e-commerce.
Les codes barres 2D, tel est leur nom, sont apparus à l’aube des années 2000 au Japon. Les compagnies de téléphonie cellulaire, avides d’exploiter au maximum la plateforme web, travaillèrent avec les agences de publicité et les fabricants de téléphone pour développer des portables équipés de caméras et de logiciels pouvant décoder des codes barres. Les publicitaires y trouvaient leur compte et les compagnies de cellulaire allaient lancer une nouvelle vague sur le marché. Les codes 2D se trouvèrent apposés partout : affiches, t-shirt, magazines et même œuvres d’art. Les publicistes japonais ont même poussé l’audace jusqu’à produire un magazine composé entièrement de codes. La vie du magazine fut toutefois de courte durée. Quoiqu’il en soit, la publicité prenait au Japon une toute autre allure.
Dans sa forme la plus simple, le code barres 2D consiste en une matrice formée de petits carreaux, de points et/ou de formes géométriques, il diffère ainsi du code barres traditionnel. Le téléphone cellulaire, au moyen de la caméra, capture le code et un logiciel convertit celui-ci en information. Plus souvent, cette dernière consiste en une adresse web, elle peut toutefois prendre la forme de coupons, de numéros ou de textes. Plus le code est gros, plus la quantité d’information emmagasinée est grande, pouvant du coup atteindre des milliers de caractères. Le code QR est le principal format employé pour produire les codes et le standard au Japon. Aucun brevet ne lui étant attribué, son emploi est gratuit et très accessible pour les entreprises désirant emprunter cette voie.
Il est relativement simple de créer son propre code barres 2D. Votre humble serviteur en a fait l’expérience et vous invite à tenter de déchiffrer son message. Prenez note que plusieurs logiciels de détection sont disponibles gratuitement sur le web. Nous n’avons qu’à penser à Scanbuy et QuickMark, ce dernier offrant plusieurs logiciels gratuits.
Une étude récente a démontré qu’environ 50 millions de Japonais ont, au moins à une occasion, employer les tagues. Nous sommes loin de la percée récente de la technologie aux États-Unis et en Europe. Mentionnons toutefois que le tague 2D a fait son apparition chez nos voisins du Sud, Sports Illustrated faisant office de chef de file.
Depuis toujours les Japonais semblent dépasser largement les frontières des innovations technologiques. Rappelons-nous l’époque où les textos semblaient inusités. En 2009, on estime qu’un trillion de messages textes seront envoyés. Sans doute, verrons-nous la même chose avec les tagues 2D dans un avenir rapproché.
Liens d’intérêt :
http://db.tidbits.com/article/10616
http://www.economist.com/sciencetechnology/displayStory.cfm?story_id=14257721
Les codes barres 2D, tel est leur nom, sont apparus à l’aube des années 2000 au Japon. Les compagnies de téléphonie cellulaire, avides d’exploiter au maximum la plateforme web, travaillèrent avec les agences de publicité et les fabricants de téléphone pour développer des portables équipés de caméras et de logiciels pouvant décoder des codes barres. Les publicitaires y trouvaient leur compte et les compagnies de cellulaire allaient lancer une nouvelle vague sur le marché. Les codes 2D se trouvèrent apposés partout : affiches, t-shirt, magazines et même œuvres d’art. Les publicistes japonais ont même poussé l’audace jusqu’à produire un magazine composé entièrement de codes. La vie du magazine fut toutefois de courte durée. Quoiqu’il en soit, la publicité prenait au Japon une toute autre allure.
Dans sa forme la plus simple, le code barres 2D consiste en une matrice formée de petits carreaux, de points et/ou de formes géométriques, il diffère ainsi du code barres traditionnel. Le téléphone cellulaire, au moyen de la caméra, capture le code et un logiciel convertit celui-ci en information. Plus souvent, cette dernière consiste en une adresse web, elle peut toutefois prendre la forme de coupons, de numéros ou de textes. Plus le code est gros, plus la quantité d’information emmagasinée est grande, pouvant du coup atteindre des milliers de caractères. Le code QR est le principal format employé pour produire les codes et le standard au Japon. Aucun brevet ne lui étant attribué, son emploi est gratuit et très accessible pour les entreprises désirant emprunter cette voie.
Il est relativement simple de créer son propre code barres 2D. Votre humble serviteur en a fait l’expérience et vous invite à tenter de déchiffrer son message. Prenez note que plusieurs logiciels de détection sont disponibles gratuitement sur le web. Nous n’avons qu’à penser à Scanbuy et QuickMark, ce dernier offrant plusieurs logiciels gratuits.
Une étude récente a démontré qu’environ 50 millions de Japonais ont, au moins à une occasion, employer les tagues. Nous sommes loin de la percée récente de la technologie aux États-Unis et en Europe. Mentionnons toutefois que le tague 2D a fait son apparition chez nos voisins du Sud, Sports Illustrated faisant office de chef de file.
Depuis toujours les Japonais semblent dépasser largement les frontières des innovations technologiques. Rappelons-nous l’époque où les textos semblaient inusités. En 2009, on estime qu’un trillion de messages textes seront envoyés. Sans doute, verrons-nous la même chose avec les tagues 2D dans un avenir rapproché.
Liens d’intérêt :
http://db.tidbits.com/article/10616
http://www.economist.com/sciencetechnology/displayStory.cfm?story_id=14257721
Cette pratique est de plus en plus commune, ici et surtout en Europe. Bertrand Cesvet l'a d'ailleurs intégré à son dernier livre Conversational capital.
RépondreEffacerIl suffit de scanner avec son téléphone le code et nous avons droit à du contenu supplémentaire
Patate a dit...
RépondreEffacerApple aussi connait bien cette technologie. L'objectif est de pouvoir prendre en photo avec le iPhone un code à barre et il pourra, via internet:
- Si c'est le code d'un CD ou DVD, nous permettre d'acheter en ligne le CD scanné.
- Nous indiqué l'endroit le plus proche, grace à Google Maps, où cette article est le moins chère.
- ...
Patate dit...
RépondreEffacerhttp://www.techflash.com/seattle/2009/01/Microsofts_second_iPhone_app37275064.html#
Je trouve ce processus original et pouvant devenir très utile! Super!
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