jeudi 8 octobre 2009

L'avenir du code barres traditionnel, version japonaise.

Début des années 2000, Japon, une véritable révolution fait son apparition sur le marché de la téléphonie cellulaire, les codes barres. 9 ans plus tard, l’Amérique du Nord voit poindre peu à peu cette technologie. Mais qu’est-ce que le code barres adapté à la mobilité ? Est-ce en tout point exact à ce que nous avons l’habitude d’observer sous notre boîte de céréales ? Permettez-moi, chers lecteurs, de vous faire la démonstration de cette innovation dans le monde dynamique du e-commerce.


Les codes barres 2D, tel est leur nom, sont apparus à l’aube des années 2000 au Japon. Les compagnies de téléphonie cellulaire, avides d’exploiter au maximum la plateforme web, travaillèrent avec les agences de publicité et les fabricants de téléphone pour développer des portables équipés de caméras et de logiciels pouvant décoder des codes barres. Les publicitaires y trouvaient leur compte et les compagnies de cellulaire allaient lancer une nouvelle vague sur le marché. Les codes 2D se trouvèrent apposés partout : affiches, t-shirt, magazines et même œuvres d’art. Les publicistes japonais ont même poussé l’audace jusqu’à produire un magazine composé entièrement de codes. La vie du magazine fut toutefois de courte durée. Quoiqu’il en soit, la publicité prenait au Japon une toute autre allure.

Dans sa forme la plus simple, le code barres 2D consiste en une matrice formée de petits carreaux, de points et/ou de formes géométriques, il diffère ainsi du code barres traditionnel. Le téléphone cellulaire, au moyen de la caméra, capture le code et un logiciel convertit celui-ci en information. Plus souvent, cette dernière consiste en une adresse web, elle peut toutefois prendre la forme de coupons, de numéros ou de textes. Plus le code est gros, plus la quantité d’information emmagasinée est grande, pouvant du coup atteindre des milliers de caractères. Le code QR est le principal format employé pour produire les codes et le standard au Japon. Aucun brevet ne lui étant attribué, son emploi est gratuit et très accessible pour les entreprises désirant emprunter cette voie.




Il est relativement simple de créer son propre code barres 2D. Votre humble serviteur en a fait l’expérience et vous invite à tenter de déchiffrer son message. Prenez note que plusieurs logiciels de détection sont disponibles gratuitement sur le web. Nous n’avons qu’à penser à Scanbuy et QuickMark, ce dernier offrant plusieurs logiciels gratuits.

Une étude récente a démontré qu’environ 50 millions de Japonais ont, au moins à une occasion, employer les tagues. Nous sommes loin de la percée récente de la technologie aux États-Unis et en Europe. Mentionnons toutefois que le tague 2D a fait son apparition chez nos voisins du Sud, Sports Illustrated faisant office de chef de file.

Depuis toujours les Japonais semblent dépasser largement les frontières des innovations technologiques. Rappelons-nous l’époque où les textos semblaient inusités. En 2009, on estime qu’un trillion de messages textes seront envoyés. Sans doute, verrons-nous la même chose avec les tagues 2D dans un avenir rapproché.

Liens d’intérêt :
http://db.tidbits.com/article/10616
http://www.economist.com/sciencetechnology/displayStory.cfm?story_id=14257721


La National Rugby League et son site web


Bonjour, comme vous l’avez peut être remarqué, cette semaine notre thème commun est le commerce électronique et le sport dans le monde. Pour ma part, je vous présente mon analyse d’un site web consacré au rugby, un sport très populaire en Australie et en Nouvelle-Zélande. Il s’agit du site www.nrl.com, c’est-à-dire de la ‘’National Rugby League’’. (Attention à ne pas confondre avec la NRL canadienne qui est notre National Ringuette League! www.nationalringetteleague.ca). En résumé, la NRL australienne est une compétition de rugby à XIII qui est composée de 15 franchises australiennes et d’une néo-zélandaise qui se disputent des parties en saison régulière avant de déterminer un vainqueur en série éliminatoire.

mercredi 7 octobre 2009

Les Jeux Olympiques de Londres 2012 : un site champion!?!


Bonjour à tous! Cette semaine, j’avais pour mandat de vous parler de sport, tout en gardant comme toile de fond le commerce électronique en Europe… J’ai donc choisi de vous parler du site web des Jeux Olympiques (JO) de Londres 2012, qui auront lieu dans un peu moins de 3 ans.

Ma première impression en visitant le site web était une certaine déception : en effet, je m’attendais à un site web très esthétique et tendance, mais je suis plutôt tombée sur un site très simple, avec des couleurs turquoise et rose. Ne riez pas de ce que je vais vous avouer, mais même le logo me laissait perplexe… jusqu’à ce que je finisse par en trouver la signification qui est ridiculement simple : 2012.

Kangaroo TV... l’autre façon de voir les sports


Pour mon article cette semaine en lien avec les sports, je vais vous parler d'une compagnie montréalaise, Kangaroo TV, qui fait sa marque partout autour du monde et qui sera présente aux Jeux Olympiques de Vancouver en 2010.  Le Kangaroo TV en soit est génial, mais ce sont les petits à côtés disponibles pour les promoteurs d'événements qui ont retenu mon attention.



Kangaroo Media (CVE:KTV), lança en 2001 le Kangaroo TV, un appareil permettant la diffusion en temps réel d'un événement sportif, de reprises vidéos, des conversations entre équipiers et coachs et de statistiques.  Cet appareil est disponible en location sur le site d'événements sportifs de grande envergure, comme les courses de Formule 1 par exemple ou peut être acheté avec un forfait pour le NASCAR.  Il est à noter qu'il n'est disponible qu'en réservation en ligne, via leur site web. Ce qui distingue cet appareil d'un simple téléviseur ou d'une radio est le fait que le contenu peut être personnalisé en fonction de la clientèle qui l'utilise.  La compagnie ne veut pas intervenir dans le déroulement de l'événement, ils veulent plutôt améliorer la façon de le présenter aux spectateurs, promoteurs et commanditaires afin qu'ils se rapprochent de l'action.


L'exemple le plus marquant est l'utilisation des compagnies McLaren et Shell qui fournissent des appareils à leur clientèle VIP de Formule 1 et qui leur propose de personnaliser leur expérience en tant que spectateur et de faire le lien entre ce qui se passe sur le circuit et les décisions de course prises par les écuries.  Martin Whitmarsh, chef de l'équipe Vodafone McLaren Mercedes et Stuart Humm, directeur des commandites de Shell Brands International (commanditaire de Ferrari), l'appareil fait partie intégrante depuis 3 ans de leur forfait hospitalité de leurs invités de marque.  Les deux adversaires sur le bitume qui partagent le même point de vue sur ce que leur apporte l'appareil:  Ils se demandent comment ils pouvaient transmettre l'expérience F1 à leurs invités!

L'appareil a été testé par le CIO lors des JO de Beijing en 2008 pour permettre de suivre les compétitions d'athlétisme.  L'expérience a été concluante puisque Bommerang TV sera présente dans plusieurs disciplines pour les jeux de Vancouver 2010.

Au niveau de la NFL, où les supporters sont avides de statistiques et veulent être à l'affût de ce qui se passe dans les autres matchs diffusés en même temps que celui auquel ils assistent, Boomerang TV leur permet de suivre jusqu'à 14 événements de façon simultanée!  De plus, les commanditaires en profitent pour annoncer du contenu exclusif à cette clientèle captive, offre des concours et des rabais de toutes sorte afin de rentabiliser leur investissement.

Bref un beau modèle de fusion entre un média traditionnel et le marketing personnalisé!

Around the e-world: utilisation et développement du e-commerce mondial