jeudi 22 octobre 2009

Lotame ou la pub web 3.0



Mort à la bannière web!  Qui d'entre-vous n'est pas exaspéré de cette forme visuellement polluante de publicité sur le web?  La compagnie américaine Lotame est en train de révolutionner le monde récent de la pub en ligne.

Alors comment cibler une clientèle particulière afin qu'ils interagissent avec une stimulation publicitaire?  La solution est très simple et logique:  il faut que les gens ne se sentent pas forcés dans une pub, alors qu'ils le sont en fait.  La clé  du succès d'une publicité n'est pas le nombre de gens qui voient une pub, mais plutôt combien de temps ils passent à s'engager avec celle-ci nous indique le président de Lotame, Andy Monfried.

La compagnie recueille via un témoin (cookie) l'âge de la personne, son sexe et son code postal à partir des données de réseaux sociaux tels que Facebook, en prenant soin de ne pas prendre d'informations personnelles permettant d'identifier la personne.  Ce témoin enregistre le comportement des usagers, comment ils écrivent, bloguent, affichent des photos, vidéos, bref leur interaction sur les réseaux sociaux.  À partir de ces comportements identifiées, Lotame aide les annonceurs à identifier les "influenceurs", les gens qui affectent les habitudes d'achats d'autres consommateurs.  On utilise la boucle virale des réseaux pour générer un "buzz" autour d'un produit ou d'une publicité. Dans le vidé suivant, Andy Manfried nous explique ici comment il voit l'utilisation du web pour la publicité.



La compagnie peut donc, par exemple, vendre à un annonceur qui veut promouvoir un film "de filles", non pas une liste de femmes en général, mais plutôt 1 million de femmes américaines âgées en 14 et 24 ans, qui ont uplaodé, partagé ou commenté du contenu de divertissement dans les dernières 24 heures!  C'est vraiment fort comme ciblage, avouez!

Alors voilà comment cette compagnie en forte expansion est capable de tirer son épingle du jeu.

mercredi 21 octobre 2009

Bienvenue en Inde Mickey!

Le temps est venu pour moi, chers lecteurs, de vous entretenir d’un dernier passionnant sujet. Et vers quel pays ai-je décidé de m’envoler cette semaine me questionnerez-vous (si bien sûr le titre vous a échappé)? Allons-y pour l’exotisme du pays du Slumdog Millionnaire, l’Inde. Sans discuter du récipiendaire du meilleur film, je resterai toutefois dans le magnifique et dynamique monde des arts. À l’affiche cette semaine, Disney India!

Débutons par les faits. L’Inde est actuellement l’un des marchés connaissant la croissance la plus fulgurante. (L’acronyme BRIC vous rappelle-t-il quelque chose?) 300 millions d’Indiens sont des enfants âgés de moins de 14 ans. Marché plus qu’alléchant pour Disney, il va s’en dire. Il importe aussi de savoir que l’empire de Mickey Mouse avait déjà tenté, sans grand succès, de faire son entrée en Inde en 1993. En 2004, Disney tentait de nouveau sa chance. 5 ans plus tard, le géant américain talonne de près son plus proche rival, le #1 Turner. Au cœur de ce succès, une stratégie bien simple : la glocalisation, transférer une marque mondiale à la sauce locale. Dhoom Machaao Dhoom, Vicky Aur Vetaal et Mast Hai Life sont autant d’émissions à la Hannah Montana, mais créées uniquement pour le marché indien. Mais quel est le lien avec le commerce électronique? J’y arrive.

En plus de mettre des efforts sur les chaînes de télévision, Disney India a employé d’autres plateformes dont Internet (http://www.disney.in) et la mobilité. Déjà, la majorité des entreprises de mobilité au pays offrent le contenu de Disney à leurs abonnés. Nous retrouvons donc sur le site web et à distance du contenu exclusif : jeux, making-of et communautés virtuelles pour ne nommer que ceux-là. Prenons deux exemples bien précis pour illustrer mon propos, un pour vous, lecteurs du sexe opposé et l’autre pour mes fidèles lectrices : Power Rangers et High School Musical. Je vous entends crier, oui il s’agit des versions originales, mais sachez qu’elles ont très bien faits en Inde. Par ailleurs, ce sont les seuls exemples documentés que j’ai trouvés. Le jeu Power Rangers, lancé en avril 2006, a été téléchargé plus de 500 000 fois pour des prix variant entre 1$ et 10$. La folie High School Musical a aussi atteint l’Inde où Disney y a mis en ligne un espace exclusif sur son site web. Les membres du club HSM peuvent ainsi accéder à des scènes cachées et des entrevues avec les personnages. Le site suscite toujours un réel engouement chez le jeune auditoire indien.

L’aventure de Disney en Inde, après une première tentative infructueuse, semble maintenant porter ses fruits. La réalisation du plan à long terme de faire de la franchise la marque familiale la plus profitable et la plus admirée du pays semble être plus que probable. À retenir du cas Disney : diversifier ses plateformes de diffusion (ne jamais sous-estimer l’impact du web) et s’adapter à la culture locale.

Ce post conclut ma brève aventure dans le merveilleux et (un peu) complexe univers des blogues. J’y reviendrai très certainement un jour. D’ici là, chers lecteurs, séchez vos larmes (de crocodile) et régalez-vous de ces dernières images. Merci d’avoir été fidèles au poste ces 5 dernières semaines. Vos encouragements nous ont permis de hausser nos efforts d’un cran pour vous offrir du contenu d’intérêt, de qualité et, nous devons l’admettre, de divertissement!


Liens d’intérêt :


http://sify.com/finance/fullstory.php?a=jf1qzyhbhgh&title=Disney_s_India_Walt_z&tag=Business_Today

http://www.businessworld.in/index.php/Media-Entertainment/Disneys-Eyes-On-India.html


http://www.business-standard.com/india/news/channels-air-children%5Cs-specials-to-add-spark/373303/


http://www.disney.in

lundi 19 octobre 2009

Les Françaises sont-elles satisfaites de leur sexualité ?


Cette semaine, devinez de quoi je vais vous parler? Ce n’est pas tout à fait de sexe, comme le laisse présumer le titre de mon article, mais plutôt d’un site web français en lien avec un thème d’actualité en ces temps de grippe A-H1N1: la santé. Plus particulièrement, je vais vous présenter le site http://www.e-sante.fr/ , où on peut toutefois trouver la réponse à la question à savoir si les françaises sont satisfaites de leur sexualité ;)

Vetshopaustralia et sa récompense



Cette semaine, je vous présente le site gagnant du prix Amber pour l’entreprise de ventes aux détails en ligne de l’association australienne de l’industrie des médias interactifs (www.aimia.com.au). En d'autres mots, il s’agit de la récompense pour le site offrant les meilleurs services en ligne selon les clients du e-commerce en Australie. Bref, le site est www.vetshopaustralia.com et comme vous l’avez deviné, il s’agit d’une entreprise qui vend des produits vétérinaires reliés à la santé des animaux.

mercredi 14 octobre 2009

Des ballons pour l'accès internet en Afrique


Cette semaine, je vous présente une innovation qui va sans doute révolutionner le marché de l’accès Internet en Afrique. L’idée provient d’un consortium nommé Spaceloon (http://spaceloon.com) qui a décidé d’obtenir les droits sur l’utilisation de ballons météorologiques pour rejoindre les régions isolées. L’idée consiste à envoyer des ballons météorologiques rempli d’hydrogène à une altitude variant entre 80,000 et 100,000 pieds, auxquels est attaché un système de télécommunication nommé SkySite®  qui permettra de transmettre l’information à une base terrestre.

Université 2.0

Mon sujet cette semaine traite d'une révolution en devenir... l'université en ligne!

L'éducation 2.0 commence à émerger lentement mais sûrement sur le web, avec des vidéos et des podcast disponibles sur Youtube Edu et i Tunes U.  Les universités, qui ont la mainmise sur les études supérieures, ne sont pas encore très ouvertes à l'idée de partager leur savoir à distance et avec n'importe qui et ça reste que c'est une vache à lait:  aux États-Unis, décrocher un diplôme du prestigieux MIT coûte au bas mot 190 000$!

Par chance, il y a des exceptions, notament la Harvard Business School qui diffuse des entrevues et du contenu magistral sur Youtube.



Et il y a l'avènement des "edupunks" qui commencent à diffuser sur le web du savoir de haut niveau.  Ces rebelles sont des entrepreneurs, des professeurs et des étudiants qui veulent voir les universités évoluer.  David Wiley,  un professeur de la Brigham Young University avance même que si les insititutions ne s'adaptent pas au monde qui évolue autour d'eux, qu'elles seront caduques en 2020!  Le but des edupunks est simplement d'utiliser le potentiel des technologies actuelles, notament les logiciels "open source", pour diminuer les coûts et rendre l'éducation plus accessible à tous. 

Bien sûr, apprendre à distance n'est pas fait pour tout le monde. La solution est déjà en ligne!  Peer2Peer University offre une structure d'enseignement similaire à ce qui est offert dans une vraie université, avec 7 cours complets.  Le site est structuré par des bénévoles, basé sur le concept de communauté "Facebook" où les gens partagent et s'entraident. Un seul bémol, bien que tout cela soit gratuit, il n'y a aucun crédit ou diplôme accordés, donc ne s'adresse qu'aux gens qui veulent enrichir leur développement personnel.  Par contre, les cours sont tous montés de façon professionnelles et sont subventionnés par divers organismes, dont la Hewlett Foundation, et parrainés par la University of California at Irvine.

La réalité de pouvoir obtenir un certificat en suivant un cours de robotique à Carnegie Mellon, d'algèbre linéaire à MIT et de droit à Stanford est-elle à nos portes?  Seul le temps nous le dira, mais avouez que la perspective est alléchante!

Où sont les toilettes?


Bonjour à tous! Cette semaine, j’ai choisi de vous parler de…toilettes! Et oui, comme le thème de la semaine était de vous présenter une « innovation » en matière de e-commerce, j’ai déniché un article traitant d’un nouveau service pour iPhone appelé «Où sont les toilettes?».


Cette application a été lancée par une société française spécialisée dans les applications en ligne, qui a eu l'idée de créer un service pour iPhone, après avoir cherché en vain des toilettes gratuites lors d'un voyage en Italie.

Il s’agit donc d’une première base mondiale de toilettes publiques qui permet de situer, grâce au GPS, les lieux d'aisance les plus proches, où que l'on se trouve sur la planète. L'application calcule même l'itinéraire le plus court pour y parvenir! (pratique pour les urgences…)

Lancée début mai, avec une base de données de quelque 700 toilettes, cette application, dont le téléchargement est gratuit, référence désormais au-delà de 60 000 toilettes grâce à la contribution des adeptes de l'iPhone.

jeudi 8 octobre 2009

L'avenir du code barres traditionnel, version japonaise.

Début des années 2000, Japon, une véritable révolution fait son apparition sur le marché de la téléphonie cellulaire, les codes barres. 9 ans plus tard, l’Amérique du Nord voit poindre peu à peu cette technologie. Mais qu’est-ce que le code barres adapté à la mobilité ? Est-ce en tout point exact à ce que nous avons l’habitude d’observer sous notre boîte de céréales ? Permettez-moi, chers lecteurs, de vous faire la démonstration de cette innovation dans le monde dynamique du e-commerce.


Les codes barres 2D, tel est leur nom, sont apparus à l’aube des années 2000 au Japon. Les compagnies de téléphonie cellulaire, avides d’exploiter au maximum la plateforme web, travaillèrent avec les agences de publicité et les fabricants de téléphone pour développer des portables équipés de caméras et de logiciels pouvant décoder des codes barres. Les publicitaires y trouvaient leur compte et les compagnies de cellulaire allaient lancer une nouvelle vague sur le marché. Les codes 2D se trouvèrent apposés partout : affiches, t-shirt, magazines et même œuvres d’art. Les publicistes japonais ont même poussé l’audace jusqu’à produire un magazine composé entièrement de codes. La vie du magazine fut toutefois de courte durée. Quoiqu’il en soit, la publicité prenait au Japon une toute autre allure.

Dans sa forme la plus simple, le code barres 2D consiste en une matrice formée de petits carreaux, de points et/ou de formes géométriques, il diffère ainsi du code barres traditionnel. Le téléphone cellulaire, au moyen de la caméra, capture le code et un logiciel convertit celui-ci en information. Plus souvent, cette dernière consiste en une adresse web, elle peut toutefois prendre la forme de coupons, de numéros ou de textes. Plus le code est gros, plus la quantité d’information emmagasinée est grande, pouvant du coup atteindre des milliers de caractères. Le code QR est le principal format employé pour produire les codes et le standard au Japon. Aucun brevet ne lui étant attribué, son emploi est gratuit et très accessible pour les entreprises désirant emprunter cette voie.




Il est relativement simple de créer son propre code barres 2D. Votre humble serviteur en a fait l’expérience et vous invite à tenter de déchiffrer son message. Prenez note que plusieurs logiciels de détection sont disponibles gratuitement sur le web. Nous n’avons qu’à penser à Scanbuy et QuickMark, ce dernier offrant plusieurs logiciels gratuits.

Une étude récente a démontré qu’environ 50 millions de Japonais ont, au moins à une occasion, employer les tagues. Nous sommes loin de la percée récente de la technologie aux États-Unis et en Europe. Mentionnons toutefois que le tague 2D a fait son apparition chez nos voisins du Sud, Sports Illustrated faisant office de chef de file.

Depuis toujours les Japonais semblent dépasser largement les frontières des innovations technologiques. Rappelons-nous l’époque où les textos semblaient inusités. En 2009, on estime qu’un trillion de messages textes seront envoyés. Sans doute, verrons-nous la même chose avec les tagues 2D dans un avenir rapproché.

Liens d’intérêt :
http://db.tidbits.com/article/10616
http://www.economist.com/sciencetechnology/displayStory.cfm?story_id=14257721


La National Rugby League et son site web


Bonjour, comme vous l’avez peut être remarqué, cette semaine notre thème commun est le commerce électronique et le sport dans le monde. Pour ma part, je vous présente mon analyse d’un site web consacré au rugby, un sport très populaire en Australie et en Nouvelle-Zélande. Il s’agit du site www.nrl.com, c’est-à-dire de la ‘’National Rugby League’’. (Attention à ne pas confondre avec la NRL canadienne qui est notre National Ringuette League! www.nationalringetteleague.ca). En résumé, la NRL australienne est une compétition de rugby à XIII qui est composée de 15 franchises australiennes et d’une néo-zélandaise qui se disputent des parties en saison régulière avant de déterminer un vainqueur en série éliminatoire.

mercredi 7 octobre 2009

Les Jeux Olympiques de Londres 2012 : un site champion!?!


Bonjour à tous! Cette semaine, j’avais pour mandat de vous parler de sport, tout en gardant comme toile de fond le commerce électronique en Europe… J’ai donc choisi de vous parler du site web des Jeux Olympiques (JO) de Londres 2012, qui auront lieu dans un peu moins de 3 ans.

Ma première impression en visitant le site web était une certaine déception : en effet, je m’attendais à un site web très esthétique et tendance, mais je suis plutôt tombée sur un site très simple, avec des couleurs turquoise et rose. Ne riez pas de ce que je vais vous avouer, mais même le logo me laissait perplexe… jusqu’à ce que je finisse par en trouver la signification qui est ridiculement simple : 2012.

Kangaroo TV... l’autre façon de voir les sports


Pour mon article cette semaine en lien avec les sports, je vais vous parler d'une compagnie montréalaise, Kangaroo TV, qui fait sa marque partout autour du monde et qui sera présente aux Jeux Olympiques de Vancouver en 2010.  Le Kangaroo TV en soit est génial, mais ce sont les petits à côtés disponibles pour les promoteurs d'événements qui ont retenu mon attention.



Kangaroo Media (CVE:KTV), lança en 2001 le Kangaroo TV, un appareil permettant la diffusion en temps réel d'un événement sportif, de reprises vidéos, des conversations entre équipiers et coachs et de statistiques.  Cet appareil est disponible en location sur le site d'événements sportifs de grande envergure, comme les courses de Formule 1 par exemple ou peut être acheté avec un forfait pour le NASCAR.  Il est à noter qu'il n'est disponible qu'en réservation en ligne, via leur site web. Ce qui distingue cet appareil d'un simple téléviseur ou d'une radio est le fait que le contenu peut être personnalisé en fonction de la clientèle qui l'utilise.  La compagnie ne veut pas intervenir dans le déroulement de l'événement, ils veulent plutôt améliorer la façon de le présenter aux spectateurs, promoteurs et commanditaires afin qu'ils se rapprochent de l'action.


L'exemple le plus marquant est l'utilisation des compagnies McLaren et Shell qui fournissent des appareils à leur clientèle VIP de Formule 1 et qui leur propose de personnaliser leur expérience en tant que spectateur et de faire le lien entre ce qui se passe sur le circuit et les décisions de course prises par les écuries.  Martin Whitmarsh, chef de l'équipe Vodafone McLaren Mercedes et Stuart Humm, directeur des commandites de Shell Brands International (commanditaire de Ferrari), l'appareil fait partie intégrante depuis 3 ans de leur forfait hospitalité de leurs invités de marque.  Les deux adversaires sur le bitume qui partagent le même point de vue sur ce que leur apporte l'appareil:  Ils se demandent comment ils pouvaient transmettre l'expérience F1 à leurs invités!

L'appareil a été testé par le CIO lors des JO de Beijing en 2008 pour permettre de suivre les compétitions d'athlétisme.  L'expérience a été concluante puisque Bommerang TV sera présente dans plusieurs disciplines pour les jeux de Vancouver 2010.

Au niveau de la NFL, où les supporters sont avides de statistiques et veulent être à l'affût de ce qui se passe dans les autres matchs diffusés en même temps que celui auquel ils assistent, Boomerang TV leur permet de suivre jusqu'à 14 événements de façon simultanée!  De plus, les commanditaires en profitent pour annoncer du contenu exclusif à cette clientèle captive, offre des concours et des rabais de toutes sorte afin de rentabiliser leur investissement.

Bref un beau modèle de fusion entre un média traditionnel et le marketing personnalisé!

vendredi 2 octobre 2009

Le 8 du 8 2008 : c’était il y plus d’un an

Vous me pardonnerez très certainement, chers lecteurs, de faire une seconde escale au pays du milieu, mais je ne pouvais me permettre d’aborder notre thématique hebdomadaire du sport sans faire mention des jeux olympiques de Beijing. C’était il y a plus d’un an déjà. Les passionnés se rappelleront les éblouissantes cérémonies d’ouverture et de clôture, je me souviendrai pour ma part du fantastique … site web.
Avant de faire part des ratés du site transactionnel de vente de billets en ligne, laissez-moi vous tracer les grandes lignes de la performance (entre le 1er juin et le 24 août 2008) du site officiel des Jeux Olympiques de Beijing. (http://beijing2008.cn) Rappelons que dans le cas des XXIXe olympiades, le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques de Pékin (BOCOG) a mis en ligne un site Internet officiel en chinois de même qu’en français et en anglais, les deux langues olympiques. La seule version chinoise a attiré en août, plus de 16 millions de visiteurs uniques. Une multitude de serveurs aura contribué à ce titre à un service de qualité, aucune lenteur d’accès et de chargement des pages n’ayant été décelées pendant la durée de l’étude sur les différentes versions. Au niveau de l’achalandage, le graphique ci-contre illustre la performance générale du site. Un premier pic s’observe à la mi-juillet et perdure jusqu’au début des jeux, le 8 août. L’intérêt des internautes s’essouffle à l’issue des compétitions de natation, mais reprend au lendemain de la finale du 100m qui a consacré Usain Bolt au titre d’homme le plus rapide du monde. Finalement, la popularité du site a atteint un deuxième sommet le 22 août alors qu’étaient disputées les finales des épreuves les plus appréciées.

Alors que le site web non transactionnel des Jeux Olympiques de 2008 a, au final, affiché une performance plus que respectable, son penchant commercial, dévolu à la vente de billets, a connu d’importantes ratées. Tout a commencé en octobre 2007, quelques heures à peine après la mise en vente officielle des billets. Environ 5 millions de sièges pouvaient trouver preneurs au sein de la population chinoise. Le système devant prendre en charge la vente a littéralement été dépassé devant l’affluence des internautes chinois. 8 millions de visites ont été enregistrées par heure, avec une moyenne de 200 000 demandes de billets par minute. Le système était configuré pour supporter un million de visites par heure et 150 000 demandes par minute. Suite à cet échec, le BOCOG a tenté de reconfigurer le système informatique, en vain. Ultimement, le comité a dû suspendre la vente en ligne de billets pour les citoyens chinois, lesquels ont dû se rabattre sur les guichets physiques.

L’expérience des Jeux Olympiques de 2008 souligne l’importance d’une prévision efficace des ventes, mais également sa complexité dans un pays où le web gagne en popularité à la seconde. Les historiques de vente ne suffisaient pas à l’estimation. Encore fallait-il prendre en considération, l’importance de l’événement au sein du peuple chinois, le climat politique en vigueur à ce moment et l’aura autour de la date d’ouverture des Jeux. Des données certes intangibles qui ont rendu ardu la tâche aux responsables du site. À l’approche des Jeux de Vancouver, je suis persuadée que les organisateurs canadiens auront appris de l’échec du site transactionnel chinois, du moins je l’espère.

Mais oublions tout ça et gardons en mémoire la beauté du ciel de Beijing pendant ces quelques jours … déjà un souvenir.

Liens d’intérêts :
http://www.generation-nt.com/s/jo+pekin+2008+internet+billets/?or
http://fr.beijing2008.cn/tickets/news/n214341574.shtml
http://www.paperblog.fr/1053564/beijing-2008-medaille-d-or-pour-le-site-officiel-des-jo-de-pekin/

mercredi 30 septembre 2009

Connaissez-vous Monabanq.?





Cette semaine, en effectuant mes recherches afin de dénicher un article intéressant sur le « e-banking » en Europe, je suis tombée par hasard sur le site web de la banque en ligne Monabanq. qui est, à mon avis, un site web assez différent de ceux des banques traditionnelles auxquels nous sommes habitués! Je vous explique…

Le portrait de Monabanq.

Monabanq. est une banque à 100% française, née en 1992 du rapprochement du groupe 3 SI (3 Suisses International) et de BNP Paribas Personal Finance (filiale du groupe BNP Paribas). Son siège social se situe en France, à Wasquehal.

Bien qu’à première vue on puisse douter du sérieux de la banque considérant les couleurs vives utilisées sur le site web ainsi que les nombreuses animations que l’on y retrouve, Monabanq. se définit comme une banque solide, disposant d’un capital propre de plus de 62 millions d’euros. Elle aurait réussi à attirer plus de 250 000 usagers à ce jour. Il s’agit d’une banque dédiée aux particuliers.

Quant à la cible, elle est principalement constituée des gens de 25 à 45 ans, à l’aise avec Internet. La stratégie de la banque pour les séduire ? Jouer à plein la carte de l’accompagnement, un message d’ailleurs décliné sur l’ensemble de sa campagne de communication. Côté client, chacun dispose, dans cet esprit, d’un conseiller attitré. Pour vous le démontrer, je vous propose de regarder le vidéoclip ci-dessous :



Pour tenter de convaincre les réticents à la banque en ligne, Monabanq. joue également sur l’amplitude de ses horaires d’ouverture. Les agences virtuelles, animées par 200 conseillers, ouvrent en effet de 8 à 22 heures en semaine et jusqu’à 20 heures le samedi.

Rendre la bourse accessible à tous…

La banque en ligne met également l’accent sur l’ensemble des services qu’elle propose. Ainsi, dans un contexte plutôt troublé, Monabanq. a décidé de miser sur la Bourse, avec des services dédiés créés fin 2007. « Seul un Français sur quatre spécule, affirme Guillaume Gozlan, directeur marketing et clients de la banque en ligne. Nous voulons les aider à franchir le pas. » Pour cela, 30 fonds présentés comme « stables et performants » ont été sélectionnés. Et Monabanq. innove également en formant ses clients par le biais de leçons envoyées deux fois par mois et complétées d’un quiz pour que le client évalue ses connaissances. Pour les curieux, vous pouvez retrouver plusieurs de ces vidéos sur Youtube.

Enfin, pour séduire et fidéliser sa clientèle, la banque en ligne fait également la promotion de ses autres services. Parmi eux, le coffre-fort numérique, la signature électronique ou encore le bordereau numérique, une solution permettant de créditer ses chèques instantanément, avant de les envoyer, en indiquant en ligne le montant et les références du paiement. Les relevés de compte et d’opérations de moins d'un an sont également consultables à tout moment.

Bref, je suis d’avis que les outils utilisés sur le site web Monabanq. sont très intéressants et innovateurs. Bien qu’en visitant les différentes pages web de Monabanq., je retrouvais certaines ressemblances avec le site d’Ingdirect, qui est un autre concept de banque en ligne que l’on retrouve au Canada, l’aspect « interaction avec l’usager » et le concept de vidéo en ligne pour assister le client est très intéressant.

Vous pouvez aller explorer le site web de Monabanq. à l’adresse suivante : http://www.monabanq.com/homepage.asp

Je vous invite à me donner vos commentaires et opinions concernant les services en ligne proposés par Monabanq.!!!


Les institutions financières à l’ère de Twitter




Twitter.comPhénomène grandissant depuis environ 2 ans, Twitter apporte une nouvelle façon de communiquer rapidement entre usagers.  Les institutions financières n’échappent pas à la vague et emboîtent le pas dans cette façon créative de se rapprocher de leurs différentes clientèles cibles, que ce soit les clients, les actionnaires, les médias et le public en général.



Début modeste des activités bancaires sur le web au Zimbabwe


Au cours des dernières années, le web a considérablement transformé l’industrie bancaire. En effet, il est devenu un outil indispensable pour améliorer l’efficacité des banques, leurs services à la clientèle ainsi que leurs méthodes d’attraction de nouveaux clients. De nos jours, il est beaucoup plus facile d’accéder aux services bancaires au Canada en utilisant Internet plutôt que de se rendre directement sur place. Cependant, qu’en est-il dans les pays d’Afrique? L’article suivant présente un aperçu des activités bancaires sur le web au Zimbabwe.

mardi 29 septembre 2009


Paperblog : Les meilleurs actualités issues des blogs

Il est venu le temps du portefeuille nouveau

Les Philippins ont de quoi se réjouir. À l’instar de leurs homologues asiatiques japonais, ils embrassent la culture mobile et utilisent désormais leur cellulaire en guise de portefeuille. Eh oui, adieu la traditionnelle bourse, bonjour le texto.

jeudi 24 septembre 2009

Profil du e-commerce en Australie

Pour poursuivre avec la thématique de la présentation du profil des utilisateurs de commerce électronique à travers le monde, je vous présente à mon tour celui des internautes australiens.

mercredi 23 septembre 2009

Americas 2.0

Pour ma part, j'ai opté pour les Amériques.  Mes recherches seront surtout concentrées sur notre réalité et celle de nos voisins États-Uniens, par contre, je ferai quelques incursions en Amérique du Sud question de pimenter les discussions!


L'Est à l'heure du e-commerce

Tel que ma collègue vous en faisait mention, chacun des contributeurs de ce blogue s'attardera plus spécifiquement à un continent. J'ai choisi pour ma part l'Asie, terre de découvertes et de croissance à la vitesse grand V. Je vous invite à visiter nos comparses asiatiques sous le joug du commerce électronique, sujet intéressant s'il en est un! Bon voyage.

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Il est révolu le temps où la Chine faisait figure de campagnes à l’écart du reste du monde et de la modernité. La Chine, en plus d’être l’un des pays connaissant la plus forte croissance économique, vit désormais à l’ère du numérique. En date de juin 2009, dans ce pays de plus d’un milliard d’habitants, 338 millions d’entre eux sont connectés, ce nombre excèdant la population des États-Unis! Le commerce électronique gagne donc en popularité dans cette région du globe et les transactions sur la toile sont plus courantes, 25% des internautes chinois faisant des affaires sur le web. Aussi faut-il se demander, qui sont les consommateurs électroniques chinois?

Une étude récemment réalisée par des chercheurs américains a mis en relation des consommateurs-acheteurs sur le web en provenance de 6 pays, les États-Unis, le Brésil, la Bulgarie, la Nouvelle-Zélande, l’Angleterre et la Chine. De cette étude ressort de nombreuses similarités entre les acheteurs sur le web dont notamment un désir de rapidité et de flexibilité dans leurs épisodes de magasinage en ligne. Les Chinois se distinguent pourtant à quelques égards. La recherche de variété et l’aversion au risque qui devraient pourtant caractériser l’acheteur en ligne du consommateur dit traditionnel n’est pas observable en Chine. Le rapport aux marques est toutefois beaucoup plus marqué chez les acheteurs en ligne. Ces derniers désirent des marques reconnues et établies. Les consommateurs chinois sont également plus sensibles au prix. La crise économique semble exarcerber cette réalité alors que plus de Chinois magasinent en ligne en vue d’y dénicher de meilleurs prix. Le consommateur chinois est finalement aussi bien un homme qu’une femme ayant majoritairement complété des études supérieures.

La montée en flèche du commerce électronique en Chine explique le succès de sites tels que taobao.com. Détenu par le géant Alibaba, ce site est un hybride d’Amazon et d’eBay. Entre janvier et juin 2009, la valeur totale des transactions sur Taobao s’est accrue de 97% en comparaison à la même période en 2008. C’est ainsi plus de 80 milliards de dollars qui se sont transigés sur le populaire site. Ce nombre a propulsé l’entreprise virtuelle dans la cours des commerçants traditionnels représentant 1,4% des ventes totales enregistrées au pays. Taobao affirmait également que son total de membres inscrits dépassait désormais les 145 millions comptant du coup pour 43% des utilisateurs d’Internet en Chine.

Alors que les frontières mondiales s’effacent, certaines cultures refusent toutefois (et heureusement) de battre en retraite, les spécialistes du commerce électronique et du marketing doivent être conscients de cette réalité et considérer les différences régionales. Des stratégies locales doivent être envisagées pour rendre des sites transactionnels efficaces, mais surtout profitables ! À nous de jouer.


Liens d’intérêt

http://www.chinadaily.com.cn/bizchina/2009-03/11/content_7568113.htm

http://www.periodicos.ufsc.br/index.php/adm/article/viewFile/7929/7295

http://tmt.interfaxchina.com/news/2053

lundi 21 septembre 2009

Profil du e-commerce en Europe

Vous constaterez lors des prochaines semaines qu’un fil conducteur reliera les billets que je vous présenterai. En effet, mes co-bloggeurs et moi ayant décidé de vous présenter de l’information sur le e-commerce dans le monde, j’ai choisi plus particulièrement de concentrer mes différents blogues sur le merveilleux continent qu’est l’Europe!



Mon mandat cette semaine est de vous présenter le profil des utilisateurs européens du e-commerce. Étant plutôt néophyte en la matière, j’ai dû effectuer une petite recherche sur le web afin de trouver de l’information intéressante.

Voici donc un résumé de mes recherches…bonne lecture et n’hésitez pas à me donner vos commentaires!

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Tout d'abord, selon un article tiré du site ecommercemag.fr paru en janvier 2009, il est intéressant de savoir que le taux de connexion moyen à internet en Europe est de 60%. De plus, il semble exister deux tendances en ce qui a trait à l’utilisation du e-commerce selon les pays européens: les « pays émergents » et les « marchés matures ».

Les pays « émergents » du e-commerce européen
Le premier groupe est caractérisé par des pays présentant un chiffre d’affaires relié au e-commerce en ligne plus faible que ceux du deuxième groupe. Par exemple, on indique que l’Espagne et l’Italie sont des pays dont les populations présentent des taux de connexion à internet inférieur à la moyenne et dont les paniers moyens annuels d’achats en ligne sont respectivement de 625 euros pour l’Espagne et de 900 euros pour l’Italie. Il semblerait que seulement 12,2 % des entreprises espagnoles posséderaient un site web! Le chiffre d’affaires du commerce en ligne de l’Espagne s’élevait à 6,4 milliards d’euros en 2008. Quant aux pays de l’Europe de l’Est, le chiffre d’affaires se situait à 1,5 milliards d’euros. Malgré ces bas niveaux de ventes en ligne, les opportunités de croissance semblent toutefois positives.

Les pays « développés » (ou marchés matures) du e-commerce européen
Les pays où le e-commerce est plus utilisé sont les pays du nord de l’Europe, notamment le Royaume-Uni qui a bénéficié d’un chiffre d’affaires de plus de 40 milliards d’euros en 2008. Toutefois, ces pays « développés » semblent connaître un ralentissement de la croissance de leurs ventes via le e-commerce, pour des raisons telles la présence plus marquée des réseaux sociaux du Net et les difficultés au niveau de la livraison de la marchandise (coûts, point de livraison, horaire, etc.). La Scandinavie et l’Allemagne présentaient respectivement des chiffres d’affaires de 18 (Scandinavie) et 19,3 (Allemagne) milliards d’euros en 2008.

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Tendances et prévisions du e-commerce européen au cours des prochaines années

Selon un article tiré de Forrester daté de 2006 (je sais je sais, cela commence à être un peu moins à jour, mais les grandes lignes étaient tout de même intéressantes!), on prévoit que le nombre d’européens effectuant des achats en ligne passera de 100 millions à 174 millions entre 2006 et 2011. Le montant moyen d’achat net annuel devrait quant à lui croître d’environ 1000 à 1500 euros pour la même période. Enfin, on estime que les acheteurs en ligne du Royaume-Uni dépenseront davantage que leurs homologues américains. De façon générale, le e-commerce européen devrait s’élever à environ 263 milliards d’euros en 2011, et ce principalement en raison des ventes en ligne reliées au voyage, aux vêtements, à l’alimentation et aux produits électroniques.

Faits intéressants :

Saviez-vous que…
– Beaucoup de gens vont utiliser internet pour la première fois afin d’utiliser les systèmes de courriel. Mais, c’est après quelques mois de navigation qu’ils finissent par découvrir et se laisser séduire par l’achat en ligne.

– D’années en années, la fréquence de navigation des internautes ainsi que d’achat en ligne augmentent en Europe.

– On prévoit que d’ici 2011, plus de 76% des Européens seront devenus des acheteurs en ligne (on prévoit une progression du nombre d’internautes de 189 millions en 2006 à 242 millions en 2011).

– Les Européens sont friands des sites de comparaison d’achat en ligne. En effet, des sites tels que Kelkoo ont grandi en popularité en Europe et ont permis au e-commerce européen de progresser.

– Les anglais (UK) dépensent en moyenne davantage en ligne que les américains

– Les allemands dépensent moins en ligne que les anglais, et vont davantage être à la recherche d’aubaines.

– La croissance des achats en ligne en France devrait surpasser au cours des prochaines années celle du Royaume-Uni et de l’Allemagne.

– Bien que l’Italie et l’Espagne constituent à elles seules le quart de la population ouest-européenne et le cinquième de l’achalandage sur le Net (en Europe), ces pays ne contribuaient (en 2006) qu’à 7% des ventes en ligne européennes.

– Ces grâces aux sites de vente en ligne tels qu’Amazon et Expedia, pour se procurer des CD, des livres et des billets d’avion que les européens ont appris à magasiner en ligne!

– Le tiers des ventes en ligne en Europe est associé aux voyages, suivis ensuite de la vente de vêtements, de nourriture et de breuvages ainsi que d’appareils électroniques.

– La vente en ligne d’alcool ainsi que d’équipements sportifs devraient connaître les plus hauts taux de croissance dans les prochaines années.

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Sites web intéressants :
http://www.ecommercemag.fr/ALaUne/ListeALaUne.asp


Article intéressant consommateurs anglais et allemands:
http://www.atelier.fr/e-marketing/10/11052009/europe-commerce-marketing-toile-specificite--38215-.html

jeudi 10 septembre 2009

Bienvenue

Bonjour et bienvenue sur notre blogue qui porte sur le e-commerce mondial.

Dans les prochaines semaines nous publierons une série de billets sur les différentes utilisations du e-commerce dans les 4 coins de la planète.

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Around the e-world: utilisation et développement du e-commerce mondial