mercredi 21 octobre 2009

Bienvenue en Inde Mickey!

Le temps est venu pour moi, chers lecteurs, de vous entretenir d’un dernier passionnant sujet. Et vers quel pays ai-je décidé de m’envoler cette semaine me questionnerez-vous (si bien sûr le titre vous a échappé)? Allons-y pour l’exotisme du pays du Slumdog Millionnaire, l’Inde. Sans discuter du récipiendaire du meilleur film, je resterai toutefois dans le magnifique et dynamique monde des arts. À l’affiche cette semaine, Disney India!

Débutons par les faits. L’Inde est actuellement l’un des marchés connaissant la croissance la plus fulgurante. (L’acronyme BRIC vous rappelle-t-il quelque chose?) 300 millions d’Indiens sont des enfants âgés de moins de 14 ans. Marché plus qu’alléchant pour Disney, il va s’en dire. Il importe aussi de savoir que l’empire de Mickey Mouse avait déjà tenté, sans grand succès, de faire son entrée en Inde en 1993. En 2004, Disney tentait de nouveau sa chance. 5 ans plus tard, le géant américain talonne de près son plus proche rival, le #1 Turner. Au cœur de ce succès, une stratégie bien simple : la glocalisation, transférer une marque mondiale à la sauce locale. Dhoom Machaao Dhoom, Vicky Aur Vetaal et Mast Hai Life sont autant d’émissions à la Hannah Montana, mais créées uniquement pour le marché indien. Mais quel est le lien avec le commerce électronique? J’y arrive.

En plus de mettre des efforts sur les chaînes de télévision, Disney India a employé d’autres plateformes dont Internet (http://www.disney.in) et la mobilité. Déjà, la majorité des entreprises de mobilité au pays offrent le contenu de Disney à leurs abonnés. Nous retrouvons donc sur le site web et à distance du contenu exclusif : jeux, making-of et communautés virtuelles pour ne nommer que ceux-là. Prenons deux exemples bien précis pour illustrer mon propos, un pour vous, lecteurs du sexe opposé et l’autre pour mes fidèles lectrices : Power Rangers et High School Musical. Je vous entends crier, oui il s’agit des versions originales, mais sachez qu’elles ont très bien faits en Inde. Par ailleurs, ce sont les seuls exemples documentés que j’ai trouvés. Le jeu Power Rangers, lancé en avril 2006, a été téléchargé plus de 500 000 fois pour des prix variant entre 1$ et 10$. La folie High School Musical a aussi atteint l’Inde où Disney y a mis en ligne un espace exclusif sur son site web. Les membres du club HSM peuvent ainsi accéder à des scènes cachées et des entrevues avec les personnages. Le site suscite toujours un réel engouement chez le jeune auditoire indien.

L’aventure de Disney en Inde, après une première tentative infructueuse, semble maintenant porter ses fruits. La réalisation du plan à long terme de faire de la franchise la marque familiale la plus profitable et la plus admirée du pays semble être plus que probable. À retenir du cas Disney : diversifier ses plateformes de diffusion (ne jamais sous-estimer l’impact du web) et s’adapter à la culture locale.

Ce post conclut ma brève aventure dans le merveilleux et (un peu) complexe univers des blogues. J’y reviendrai très certainement un jour. D’ici là, chers lecteurs, séchez vos larmes (de crocodile) et régalez-vous de ces dernières images. Merci d’avoir été fidèles au poste ces 5 dernières semaines. Vos encouragements nous ont permis de hausser nos efforts d’un cran pour vous offrir du contenu d’intérêt, de qualité et, nous devons l’admettre, de divertissement!


Liens d’intérêt :


http://sify.com/finance/fullstory.php?a=jf1qzyhbhgh&title=Disney_s_India_Walt_z&tag=Business_Today

http://www.businessworld.in/index.php/Media-Entertainment/Disneys-Eyes-On-India.html


http://www.business-standard.com/india/news/channels-air-children%5Cs-specials-to-add-spark/373303/


http://www.disney.in

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